Profession de foi de la liste Bouge ta fac avec tes Assos soutenues par l’AGEP Table des matières Préambule L’Enseignement Supérieur, l’Université Paris Descartes et PRES Sorbonne Paris Cité Représentation étudiante : conseils d’université L’Association Générale des Etudiants de Paris (AGEP) La liste “Bouge ta Fac avec tes Assos” Notre projet d’équipe Le programme de la liste « Bouge ta Fac » en 6 points ! Le programme détaillé de la liste « Bouge ta Fac » L’université pour un accès au monde du travail Une pédagogie rénovée au service de l’étudiant Garantir le droit des étudiants Une université au service de l’étudiant Démocratie étudiante et valorisation de la citoyenneté étudiante Vie étudiante Bilan de Mandat 2009-2011 Préambule Nous vivons une époque où les réformes sont légion dans l’enseignement supérieur. Mais certaines marquent leur temps plus que d’autres : l’organisation en des facultés en Universités au sein desquelles nous étudions aujourd’hui est le fruit d’une réforme du 12 novembre 1968, plus connue sous le nom de loi Faure, en hommage au ministre éponyme qui la fit adopter. Elle ne se limite pas à une simple réforme organisationnelle : dans les mois qui suivirent les mouvements de représentation étudiante de mai 68, la loi Faure supprime la sélection à l’entrée de l’Université, et place l’étudiant au cœur de la gestion même de celle-ci. Le titre III article 13 de la Loi précise en effet que “les conseils [d’administration des UFR et de l’Université] sont composés, dans un esprit de participation, par des enseignants, des chercheurs, des étudiants et par des membres du personnel non enseignant.” C’était une première historique, et une grande victoire pour les étudiants qui firent connaître leur contentement : les premières élections d’élus étudiants de l’Histoire de France furent organisées en mars 1969 et connurent des taux de participation inégalés depuis : 66% en médecine, 60% en droit et sciences économiques, 46% en sciences et 42% en lettres qui avaient été au centre de la contestation. Il suffit de se jeter un œil rapide sur les résultats des dernières élections centrales pour comprendre que nous avons aujourd’hui tendance à nous reposer sur les lauriers de nos aînés… et à nous désengager petit à petit de la représentation étudiante pour laquelle ils se sont battus : aux dernières élections centrales de l’Université, en novembre 2007, le taux de participation moyen des étudiants de Paris Descartes était de 12%. Il est temps de se réveiller et de s’activer : des listes se montent en ce moment même dans notre Université, pour lesquelles nous seront amenés à voter les 21 et 22 novembre prochain. Ces élections détermineront les deux prochaines années de représentation centrale sur notre Université : le moment est venu de s’informer avant de voter ! L’Enseignement Supérieur, l’Université Paris Descartes et PRES Sorbonne Paris Cité En France, les études supérieures prennent une forme particulière, avec de nombreuses formations hors des universités. L’accès au premier cycle d’études supérieures des universités est de droit pour tous les bacheliers ou titulaire d’un diplôme d’accès aux études supérieures : 98% des bacheliers généraux, 90% des bacheliers technologiques et 45% des bacheliers professionnels poursuivent leurs études. Le dispositif français est caractérisé par une double coupure. D’une part, le service public de l’enseignement supérieur est assuré par les universités ouvertes à tous (sauf les études de santé) et par les « grandes écoles » qui recrutent les étudiants par concours (à la différence des universités dont la sélection se fait en cours de cursus). D’autre part, la recherche est assurée à la fois par les établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) spécialisées et par les universités qui assurent une double mission d’enseignement et de recherche. L’ensemble dessine un paysage complexe et peu lisible. L’université Paris Descartes est un établissement de plus de 37 000 étudiants, répartis dans tout Paris et au-delà, et réunissant plus d’une dizaine de filières universitaires différentes. En plus de cela, cet établissement a lui-même décidé de collaborer avec 8 autres établissements pour former le Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur Sorbonne Paris Cité. A grande échelle, vous faites donc partie d’un ensemble qui réunit 120 000 étudiants. Avec ses 9 Unités de Formation et de Recherche (UFR) et son Institut Universitaire de Technologie (IUT), l’université Paris Descartes couvre l’ensemble des connaissances en sciences de l’homme et de la santé. Seule université francilienne réunissant médecine, pharmacie, sage-femme et dentaire, son pôle santé est reconnu en Europe et dans le monde entier pour la qualité de ses formations et l’excellence de sa recherche. Sorbonne Paris Cité a été le premier Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES) à voir le jour à Paris. Créé par décret du 10 février 2010, il a pour objectif de renforcer le potentiel des établissements membres en matière de recherche et de formation. Sorbonne Paris Cité associe quatre universités (Sorbonne Nouvelle, Paris Descartes, Paris Diderot et Paris 13) et quatre grandes écoles ou instituts (Sciences Po, l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique, l’Institut National des Langues et des Civilisations Orientales et l’Institut Physique du Globe de Paris). En regroupant ces huit établissements franciliens, Sorbonne Paris Cité s’affirme comme l’un des PRES les plus importants de l’agglomération parisienne. Plusieurs grands objectifs permettent de cerner les missions de Sorbonne Paris Cité : Il s’agit d’abord de concrétiser le rapprochement entre universités et grandes écoles au sein de projets transversaux et structurants. En filigrane, le PRES travaille à la mise en œuvre d’un projet intellectuel commun adossé à la recherche et à la formation dans des champs disciplinaires multiples et complémentaires. Il faut ensuite mettre en évidence une identité territoriale du pôle universitaire organisée autour de deux campus, Luxembourg/Saint-Germain/Cité et Paris Rive Gauche/Grands Moulins/Ivry. Il convient par ailleurs d’établir un lien fort avec l’Université Paris 13, au nord de l’agglomération parisienne à laquelle les établissements fondateurs sont reliés, en particulier par la succession de leurs implantations